Politique

Politique suisse – l’UDC réduira de moitié son temps de réflexion pour proposer des initiatives populaires

De janvier à juin 2020, le solde migratoire suisse aurait augmenté de 15.4% par rapport à l’année dernière. En réaction, l’UDC propose d’abaisser de 50% son temps de réflexion, considéré comme « bien trop long », pour proposer des initiatives populaires. 

Les crises sanitaire, économique, migratoire, sociale et de la cinquantaine font des ravages ! C’est pourquoi l’UDC, qui aurait pris note que nous vivons une période particulièrement propice à diffuser la peur de l’autre, a imaginé une toute nouvelle stratégie de campagne dont le principe est on ne peut plus simple : toute idée générée dont la complexité dépasserait les trente secondes d’explication sera immédiatement enterrée foutue au pot de pêche de celui qui l’aura prononcée.  L’instigateur de cette idée, le fameux chef de la section schwytzoise de l’UDC, Ueli Rösti, raconte comment lui est venue cette illumination : 

« un jour, alors que je regardais mon chien jouer avec la balle, je me suis dit qu’il prenait des décisions vachement rapidement ! Il savait directement dans quelle direction aller, s’il devait prendre à gauche, à droite, ou sauter. Et cela ne lui prenait pas plus d’une seconde ! C’est alors qu’il m’est venu à l’esprit d’adopter le même fast thinking en politique. Nous avons donc expérimenté au niveau cantonal avec l’expropriation des propriétaires terriens de sang-mêl… euh des propriétaires qui n’étaient pas nés sur le sol schwytzois. La proposition a été plébiscitée ! Cela a ouvert un tout nouveau champ politique et désormais, c’est Christoph Blocher lui-même qui a décidé de reconnaitre et de généraliser cette méthode ! ».

Au sein du parti, les membres sont unanimes quant à l’efficacité de ce processus de décision simple mais pas simpliste. « Franchement, ça nous a pris plus d’une année à imaginer l’initiative de limitation qui sera soumise au peuple en septembre prochain », témoigne l’un de ses membres. « On aurait pu tout aussi bien dire que les étrangers n’ont pas les mêmes normes sanitaires que nous et refuser qu’ils entrent en Suisse pour cette raison. Vous voyez ! Cette idée m’est venue en l’espace de cinq secondes et elle est bien plus élaborée que notre initiative toute boiteuse là ! ». Quand célérité rime avec qualité : UDC.

La Rédaction. 

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