Suisse

Débat politique dans un collège zurichois : deux morts et trois blessés graves

Tandis que, pour des raisons évidentes de sécurité, le canton de Vaud avait interdit les débats politiques au sein de ses établissements scolaires, Zurich n’en a comme d’habitude fait qu’à sa tête en permettant la tenue d’une discussion jeudi soir, dans un établissement secondaire. Bilan : deux morts et trois blessés graves ; tous Vaudois…  

Sans euphémisme aucun, c’est pratiquement une scène de guerre qui s’est déroulée jeudi soir dans le canton de Zurich… En effet, tandis qu’il est désormais formellement interdit – pour des raisons évidentes de sécurité et de santé publique dont ne sont cependant au fait que le conseiller d’État Frédéric Broloz (PLR/VD) ainsi que ses camarades de parti – de débattre dans les gymnases vaudois, un débat politique s’est tenu jeudi soir en plein milieu d’un établissement secondaire zurichois, offrant la possibilité à n’importe quelle formation de présenter puis de débattre son point de vue sur différents objets de politique fédérale. Bilan : deux morts et trois blessés graves… Des Vaudois, bien évidemment, qui présents dans l’auditoire en raison d’un concours de circonstances que leurs proches nous ont demandé de taire, n’ont pas supporté que l’on discutât réforme de l’assurance-maladie, libre circulation des personnes ou encore interdiction de se dissimuler le visage. Deux d’entre eux sont ainsi immédiatement décédés à la simple évocation du mot « politique », lequel les a fait tressaillir et s’en aller dans l’au-delà que l’on espère totalement apolitique afin qu’ils n’y meurent pas une seconde fois. Trois autres, plus solides, sont actuellement entre la vie et la mort. Ils n’ont en effet pas succombé immédiatement, mais ont été pris de fortes convulsions justes avant de s’évanouir. Là, les premiers secours leur ont alors été immédiatement administrés par des samaritains dont la présence, fort heureusement, avaient été imposés par la direction de l’établissement afin de prévenir d’éventuels malheurs comme ceux-ci.

Partant, on comprend désormais bien mieux la décision du département de l’enseignement vaudois d’interdire les débats politiques dans les écoles de son canton. De là à dire que les Vaudois sont particulièrement fragiles en cela qu’ils ne supportent pas d’entendre des opinions contradictoires se confronter au sein d’une arène dédiée, tenue par un débatteur formé pour garantir à tout un chacun un temps de parole relativement équivalent, à tout le moins la possibilité d’exprimer clairement et de développer dans un temps imparti un point de vue politique, cela ne nous viendrait même pas à l’esprit.

La Rédaction.

Crédit photo : Boris Busslinger <3

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