Selon elle, les enseignants ne questionneraient pas assez le modèle économique néolibéral.
Lundi dernier, les élèves de nos contrées mais également ceux d’autres pays sont retournés à l’école pour le plus grand bien de leurs parents qui commençaient à redoubler d’imagination pour s’en débarrasser, feignant, pour les uns, l’inattention, lorsque le petit Corentin est passé par la fenêtre et, pour les autres, l’incompréhension de voir la petite Capucine ébouillantée dans la cabine de douche, aux dires de ses parents, « même pas fermée à clé ! ».
Or, Greta Thunberg, comme tous ces enfants en bas âge, n’a pas fait exception. D’autant qu’elle sort d’une reposante année sabbatique durant laquelle elle a pu sillonner le monde, du soleil des tropiques argentins au froid de canard du Groenland. C’est dire ! S’il y a bien une élève qui peut se prévaloir d’un repos bien mérité, c’est elle ! Car les photos de la gamine, les doigts de pieds en éventail sur la plage de Rio de Janeiro, ou portée par un alpaga dans les montages du Pérou, n’ont pas échappé aux membres de la Rédaction. Et oui mesdames et messieurs, Greta est une enfant gâtée par la vie ! Elle n’a pas de quoi se plaindre et devrait faire comme tout un chacun : tirer son école comme on tire son service militaire, c’est-à-dire en fermant sa grande bouche pour éviter que les camarades n’en prennent plein la gueule.
Cependant, Greta ne mange pas de ce pain-là ! Après une semaine passée à cirer les chaises Ikea de sa classe autogérée de Stockholm, elle se rend à la Rédaction de son quotidien local pour crier haut et fort : « C’est un scandale ! On est assis sur des chaises Reyjkjavik dont le bois vient du Viet Nam, qui sont assemblées en Chine, passent un contrôle qualité en Inde et sont acheminées via la Mer Rouge jusqu’à la Baltique pour finalement poncer nos éminents fessiers à reproduire des Mosquées en allumettes. Pardonnez-moi, je m’appelle Greta Thunberg et je craque ! ».
C’est un scandale ! On est assis sur des chaises Reyjkjavik dont le bois vient du Viet Nam, qui sont assemblées en Chine, passent un contrôle qualité en Inde et sont acheminées via la Mer Rouge jusqu’à la Baltique pour finalement poncer nos éminents fessiers à reproduire des Mosquées en allumettes. Pardonnez-moi, je m’appelle Greta Thunberg et je craque !
Lundi prochain, Greta ne retournera donc pas à l’école, car contrairement aux autres marmots, ses voyages initiatiques autour du globe lui auront ouvert les yeux quant à la stupidité de celui-ci. De conclure : « J’aurais aimé que tout un chacun soit aussi critique que moi vis-à-vis du monde. On ne peut malheureusement pas tous voyager aux frais de papa et maman et ça, c’est injuste ! ».
La Rédaction.
