Guy Parmelin n’a jamais caché quoi que ce soit d’important dans ses toilettes, indique un rapport chargé d’évaluer le risque que représentent les conseillers fédéraux en activité pour la sécurité nationale. En même temps, ses équipes ont toujours veillé à ne jamais lui confier quoi que ce soit qui puisse compromettre la sûreté du pays.
Dommage pour ceux qui croyaient dur comme le braquemard de Rocco Siffredi que l’actuel ministre de l’économie, de la formation et de la recherche dissimulait quelqu’information classée secret d’aisance dans ses lieux de défense – ou l’inverse. Sommé d’enquêter après qu’une série de documents top secret ont été retrouvés dans les toilettes de l’ancien président américain Donald Trump, le Service de renseignement de la Confédération a indiqué ce matin que tout était en règle du côté des conseiller fédéraux. En dehors de quelques perversions certes moralement mais en aucun cas pénalement répréhensibles, les sept sages ne représentent en effet aucune menace pour la sécurité nationale. « Franchement, on est tombée des nues ! », commente à cet égard le responsable de l’examen. « Par exemple, on pensait que Guy Parmelin dissimulait des documents dans sa grange ou qu’il les confiait à ses petits enfants pour qu’ils les lui traduisent. En vérité, que tchi ! Rien de tout ça ! Pas même une petite feuille de route ou les négociations d’un contrat de libre-échange avec la Chine oubliée sur une banquette en première classe ! »
S’agissant de l’agrarien vaudois, son irréprochabilité ne serait cependant pas due qu’à lui seul, précise le rapport. « Nous saluons le travail de ses équipes, lesquelles ont toujours veillé à ce qu’aucun document sensible n’atterrisse dans ses mains plus du temps qu’il faut pour le signer », apprend-on ainsi en le lisant. « À l’avenir vaudrait-il toutefois mieux que les intérêts du pays ne dépendent pas uniquement des collaborateurs d’un conseiller fédéral », recommande le document.
La Rédaction.
