Voilà qui devrait vous dissuader de cliquer sur « envoyer » après avoir éclusé votre dernière bière.
L’envoi non sollicité de messages qui font pitié est devenu un vrai problème dans la cité de Calvin mais aussi au-delà du röstigraben – les Suisses allemands étant vraisemblablement plus portés sur la bouteille que leurs confères francophones, selon une étude indépendante tirée de nos impressions personnelles.
Le conseil Fédéral, conscient de la situation puisque ses membres ont déjà connu la tentation d’envoyer un petit mot à leur conjoint parti s’encanailler dans les couettes d’autres âmes qui vivent, veut répondre d’une manière forte mais proportionnée. Ainsi vous sera-t-il possible de conserver votre dignité, même alcoolisé. Le texte prévoit en effet que vous déclariez, comme les politiciens, vos liens d’intérêts présents ou passés avec vos amants. Une fois la relation terminée, il vous sera impossible d’envoyer des messages à cette personne de trois à dix heures du matin, le temps que vous dessaouliez.
Pour ceux qui parviendraient néanmoins à contrevenir à la règle de loi, la police des mœurs – une task force en cours de création au sein de la police fédérale – se fera un plaisir de venir vous molester.
La Rédaction.
